Quels sont les ROIs des formations « soft skills » en entreprise ?

Quels sont les ROIs des formations « soft skills » en entreprise ?

Les softs skills occupent une place prépondérante dans le monde du travail : 80 % des entreprises en font un facteur de succès, et 92 % les jugent aussi importantes que les hard skills (étude LinkedIn). Or s’il est aisé d’évaluer l’expertise technique, il est moins habituel de le faire pour les compétences comportementales. Quel apport de valeur mesurable pour le raisonnement analytique, la communication, l’empathie, l’esprit critique ou la résolution des problèmes ? Comment savoir si les formations dédiées aux soft skills bénéficient à vos employés et, au-delà, à toute l’entreprise ? C’est finalement simple : en mesurant leur impact sur les performances globales.

 

Mesurer l’impact des softs skills en entreprise : une démonstration incontestable

 

Regarder les chiffres de productivité

De nombreuses compétences comportementales, liées notamment à l’organisation, à la créativité et à la réactivité, ont un impact direct sur la productivité. Conséquemment, les entreprises qui proposent à leurs employés des formations « soft skills » enregistrent des taux de productivité améliorés parmi ceux qui en ont bénéficié. Une étude conjointe de l’Université du Michigan, de Harvard et du Boston College a montré que le développement des compétences « douces » améliore la productivité et la rétention d’information de 12 %, et génère un retour sur investissement de 250 %.

Consulter les taux de turnover

Dans une organisation, le turnover représente un poste de dépense important. C’est aussi l’un des facteurs économiques les plus aisés à mesurer. Or le développement des soft skills chez les salariés tend à améliorer les taux de rétention. Une étude de LinkedIn montre que 94 % des employés ont tendance à rester plus longtemps dans une organisation qui investit dans le développement de leur carrière. Ce faisant, l’entreprise témoigne de son intérêt pour ses collaborateurs et pour leur avenir au sein de l’organisation, tandis que les salariés se sentent mieux considérés et poussés vers l’avant. En outre, le coût de ces formations est très inférieur à l’investissement nécessaire pour recruter et former de nouvelles personnes.

Surveiller la satisfaction des clients

La satisfaction client est l’un des facteurs qui déterminent le succès d’une entreprise. De fait, les clients satisfaits restent fidèles à l’organisation et voient leur « lifetime value » augmenter avec le temps. Or les soft skills jouent un rôle crucial dans la façon dont les interactions avec l’entreprise sont vécues par la clientèle : les compétences relationnelles, comme l’écoute active, l’empathie, la patience ou la flexibilité, tendent à optimiser la qualité de ces interactions et à rendre les clients plus heureux. À titre d’exemple, une étude menée par Customer Think souligne que 80 % des personnes qui contactent un service client attendent de leurs interlocuteurs plus de sensibilité et d’empathie. En outre, les compétences en communication aident à tisser des liens plus profonds avec les clients et à tirer des revenus supplémentaires de l’upselling et du cross-selling – jusqu’à 30 % en plus (HubSpot).

 

Gouverner c’est prévoir : anticiper les compétences du futur

D’ici 2030, les compétences comportementales seront certainement au cœur des stratégies de recrutement des entreprises. Dans le même temps, les technologies occuperont une place toujours plus importante dans le monde du travail, poussées en avant par la data ou l’intelligence artificielle.

Ce n’est pas contradictoire. À mesure que le travail s’automatise et que les environnements s’interconnectent, les soft skills jouent un rôle toujours plus structurant, tandis que les compétences techniques se voient préemptées par les technologies. Dans ce contexte, les entreprises qui misent sur le développement des soft skills ont tout à gagner en matière de communication, de coordination des équipes, d’analyse, de capacité de synthèse, ou encore de prise de décision : des qualités humaines indispensables pour exploiter le potentiel des outils innovants. Car un outil, aussi performant soit-il, ne vaut rien s’il n’est pas utilisé intelligemment, par une équipe unie, et dans un objectif commun.

 

En synthèse : un impact sans équivoque

Les études démontrent sans équivoque possible l’efficacité sur les performances de l’entreprise

Les entreprises ont donc un intérêt stratégique à favoriser le développement des compétences comportementales chez leurs collaborateurs.

La mise en place d’indicateurs tangibles en interne permet de démontrer l’efficacité des formations en mesurant l’impact positif des formations. Une dépense à court terme, un investissement profitable avec une rentabilité rapide et importante !

Le développement des soft skills est susceptible d’impacter une organisation de multiples façons, mais toujours en touchant des points stratégiques. Néanmoins, une véritable étude d’impact permet de démontrer sans conteste combien ces compétences sont cruciales et quel rôle elles jouent dans le succès de l’entreprise.

 

 

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